samedi 5 novembre 2011


CHARLIE HEBDO a lancé son image pleine de feu satirique contre les musulmans


Et celui-ci est revenu sous forme d'une bouteille emflammée

Nul ne saurait approuvé le crime d'incendie du journal satirique Charlie Hebdo



Mais il est de notre devoir de chercher à comprendre POURQUOI ?

Et assimiler dès maintenant cet acte comme un acte terroriste, il est un peu tot, restons prudent face aux insultes de celles et ceux qui bafouent et insultent la croyance des autres 



Et il est du devoir des services de l'Etat et notamment de la Justice de condamner les provocations



Charlie Hebdo a lancée a t'il outragé volontairent la communauté des musulmans ?



Un blasphème est un discours jugé irrévérencieux à l'égard de ce qui est vénéré par les religions ou de ce qui est considéré comme sacré.



Synonymes affront, impiété, injure, insulte, juron, offense, outrage, profanation, sacrilège .
  • Le mot vient du grec ἡ βλασφημία, τῆς βλασφημίας / blasphêmía, dérivé de βλάπτειν / bláptein, « injurier », et φήμη/φάμα / phếmê ou pháma (dialecte dorien), « réputation », qui a donné blasphemia en latin et signifie littéralement « diffamation ».

    La notion de blasphème, telle que définie par Le Petit Larousse, est « une parole ou un discours qui insulte violemment la divinité. » Il s'agit d'un outrage ou d'une injure envers la divinité ou ses représentants



    Les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 suppriment la notion de blasphème du droit français, tant qu'il n'y a ni abus ni trouble à l'ordre public.

    Celle-ci est réinstaurée sous la Restauration ; elle est à nouveau abrogée dans les années 1830. Elle est supprimée définitivement du droit français par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
    Néanmoins, la « provocation aux crimes et délits » reste sanctionnée (art. 23), de même que l'apologie de crimes contre l'Humanité ou l'incitation à la haine ou à la violence en raison de la religion (art. 24), ou la diffamation contre un groupe religieux (art. 32).



    L'impuissance et l'athéisme ont cela en commun , ils conduisent tous deux à la provocation .
    [Gilbert Cesbron] Extrait de Don Juan en automne]


    La diffamation est un concept juridique désignant le fait de tenir des propos portant atteinte à l'honneur d'une personne physique ou morale

     

    D'autre part, des éléments blasphématoires sont interdits dans les publications destinées à la jeunesse (art. 14).
    Cependant, le rattachement de l'Alsace et la Moselle en 1918 a réintroduit la notion de blasphème dans le droit français, via l'incorporation de l'article 166 du code pénal allemand. En Alsace-Moselle, il n’y a pas de séparation entre l’Église et l’État.

    Les articles 166 et 167 du code pénal local d'Alsace-Moselle punissent le blasphème et l'entrave à l'exercice des cultes de 3 ans d'emprisonnement au maximum.

    Ces articles ont fait débat récemment lorsqu'ils ont encore été utilisés à l'encontre de militants d'Act-Up.
    Le ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire a confirmé, le 1er juin 2006, que ces articles étaient maintenus et toujours applicables en Alsace et en Moselle.
    Par ailleurs, la loi française de séparation des Églises et de l'État ne s'applique pas en Guyane française

    La Guyane (alors colonie) a été exclue du champ de cette loi à cause d'une opposition d'une partie des hommes politiques locaux.

     

    Elle n'est pas non plus sous le régime du Concordat, mais sous celui de l'ordonnance royale de Charles X du 27 août 1828, qui organise les institutions politiques de la Guyane. Cette ordonnance ne reconnaît que le culte catholique.
    Une proposition de loi contre le blasphème a été déposée en 2006 par le député Eric Raoul proposition qui ne sera jamais débattue.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire